Voici quelques indications sur notre dernière et brève séquence, pour revenir au genre que vous connaissez peut-être le mieux : le roman.


« Un roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin » (Le Rouge et le Noir, Stendhal)

Toujours dans Le Rouge et le Noir, une variante de cette formule célèbre :

Eh, monsieur, un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d’être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former.

Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, XIX, p. 357 éd. Garnier.


Objet d’étude

Le roman et la nouvelle au XIXe : réalisme et naturalisme

Problématique

Comment, au XIXe s., les romanciers représentent-ils la réalité ?

Objectifs

  • Approfondir la connaissance du roman et de la nouvelle réalistes et naturalistes acquises à la fin du collège.
  • Comprendre comment et pourquoi les romanciers du XIXe siècle se sont attachés à représenter la société de leur temps.
  • Acquérir ou conforter des repères sur le Réalisme et le Naturalisme.
  • Lire un roman réaliste du XIXe ; lire les nouvelles des Soirées de Médan.

Repères sur les grands romanciers réalistes au XIXe siècle

Vous trouverez ci-dessous, en guise de repères notamment pour l’année prochaine, une synthèse (extrêmement synthétique) construite autour des quatre grands romanciers réalistes qui donnent à ce mouvement littéraire ses œuvres fondatrices : Stendhal, Balzac, Flaubert et Zola.

Manque un de mes écrivains favoris et que nous allons lire : Maupassant, plus connu pour ses nouvelles que pour ses romans, sans doute parce qu’il a excellé dans ce genre.

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