Poursuivons notre découverte de ce concentré de poésie qu’offre chaque sonnet…


Consignes de travail

Je vous propose un travail plus libre dans sa forme que celui qui portait sur le très beau sonnet de Rilke. Et nous prenons un peu de champ : au lieu de vous concentrer sur un poème, je vous demande d’en lire plusieurs en parallèle.

  1. Choisissez trois sonnets, de préférence dans la première moitié, voire le premier tiers de votre anthologie : de vieux et bons sonnets. Si vous ne savez pas lesquels choisir, j’en ai présélectionné sept pour vous ci-dessous.
  2. Pour vous-mêmes, résumez ce que chaque sonnet évoque, et ce qui éventuellement vous marque dans chacun d’eux.
  3. Expliquez ensuite, à l’aide du formulaire ci-dessous, comment les auteurs de ces sonnets ont joué sur la structure double du poème (quatrains, tercets), avec le dernier vers aussi, qui peut, ou non, sonner comme une chute, ou révéler tout le sens du poème, en constituer le point d’orgue. Si vous avez bien lu le dossier, vous avez vu qu’en dépit de la richesse offerte par la structure du sonnet, parfois, les poètes travaillent cette forme (la “volta”, c’est-à-dire le tournant du sonnet n’est pas toujours situé à la jonction quatrains-tercets, par exemple).
  4. Votre réflexion, vous le comprenez, est assez libre dans sa forme. Je vous demande simplement de citer les textes à l’appui de votre propos, et de faire des comparaisons intéressantes.

Choix de sonnets

Dans l’anthologie, si vous le souhaitez, je vous propose la sélection suivante. À l’exception de trois poèmes, en italien, en espagnol et en anglais, Il s’agit souvent des poèmes qui figurent parmi les premiers sonnets écrits en français, à l’époque où les poètes lyonnais notamment (dont Louise Labé), puis les poètes de la Pléiade (dont Ronsard et Du Bellay) s’approprient cette forme poétique.

  • Un sonnet du poète italien Pétrarque (XIVe siècle), p. 19. C’est cet auteur en particulier qui suscite l’admiration des poètes français, lesquels à sa suite reprennent et adaptent le sonnet dans notre langue.
  • Un célèbre et très sonnet de la poétesse du XVIe siècle Louise Labé, p. 28.
  • Un plus célèbre encore, de la même autrice, p. 27.
  • Un sonnet de Joachim du Bellay, qui fait la satire des courtisans à Rome, où il se trouve qu’il travaille au début des années 1550 (avec au cœur le regret de la “douceur angevine”), p. 30.
  • Un célèbre sonnet de Ronsard, autre grande figure de la Pléiade, p. 35. Les fleurs y sont probablement une métaphore, classique, des poèmes offerts en hommage à la jeune morte.
  • Un sonnet du grand poète espagnol Góngora, traduit par Claude Esteban, p. 43 : le sonnet est une forme poétique européenne !
  • Enfin, parce que Shakespeare n’a pas écrit que des pièces de théâtre, mais aussi des sonnets, je vous invite à lire et pourquoi pas retenir dans votre sélection de trois textes le sonnet de la p. 55.

Pour m’envoyer votre travail

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