Voici un guide de relecture de ce monologue décisif et révélateur de Louis.


Pour situer la scène et réfléchir au plan d’énonciation de ce monologue

Je reviens ici sur une question que nous avons peut-être plus évoqué dans une classe que dans l’autre : de quel lieu, voire depuis quel espace-temps Louis s'adresse-t-il à nous ? Ce monologue, le premier depuis le Prologue, autorise une interprétation, comme l'écrit le metteur en scène Jean-Charles Mouveaux, à savoir que l'histoire de ces retrouvailles familiales pourrait être racontée depuis un seul point de vue : celui de Louis, comme s’il avait filmé les scènes qui réunissent les membres de la famille. Le revoici en récitant, en Coryphée (voir plus bas) de sa propre histoire, qui s'adresse au spectateur.

La scène 5 de la 1re partie interrompt les retrouvailles de Louis avec les siens ; elle intervient après les premiers échanges, puis la scène de Catherine (2), celle de Suzanne (3) et celle de la Mère (4) qui reproduisent d’ailleurs, à peu de choses près, l’ordre de leurs répliques dans la scène 1, que l’on peut de ce fait voir comme une scène d’exposition.

Chacun - à part Antoine - a donc eu un moment d’expression, dont Louis, qui s’est au tout début présenté au spectateur, dans un “Prologue” hors du temps et de l’espace des retrouvailles familiales.

C’est le moment que choisit Jean-Luc Lagarce pour interrompre le cours des retrouvailles et remettre en scène Louis, sur un plan d’énonciation qui est le même que celui du Prologue, c’est-à-dire un espace-temps indéterminé, qui n’est manifestement pas le même que celui de la réunion familiale. C’est comme si l’on avait affaire à une suite de ce Prologue : on peut imaginer même lire le Prologue, les trois monologues de Louis et l’épilogue comme une suite.


Le modèle de la tragédie grecque

J’ajoute ici quelque chose d’important, sur quoi je reviendrai prochainement auprès de vous, et qui porte sur la construction de la pièce, qui alterne scènes familiales et monologues de Louis. Ce modèle, Lagarce a été le chercher dans un passé très reculé, aux origines mêmes du théâtre.

Manifestement, le dramaturge s’inspire en effet du modèle de la tragédie grecque, qui alterne épisodes (avec de l’action) et interventions du Chœur (en grec, les stasima au pluriel - stasimon au singulier). Le Chœur, dans une tragédie, commente l’action et représente la cité qui assiste à la pièce. On trouve dans l’œuvre le même nombre de monologues que de « stasima » dans la tragédie grecque (cinq).

Louis serait donc, on l’a déjà dit, personnage et Chœur, personnage et Coryphée (c’est-à-dire chef de Chœur) à la fois. D’un côté, il raconterait son histoire ; de l’autre, on le verrait la vivre.

Les débuts de ces monologues suggèrent qu’il se situe bien dans un autre espace-temps que les scènes consacrées aux retrouvailles familiales. Il est comme un récitant, externe et interne à l’histoire, qui de temps en temps, donne à voir ce qui s’est passé ce jour-là ou ces jours-là, ces dimanches-là :

  • Prologue : « Plus tard, l’année d’après… »
  • Scène 5 de la 1re partie (1er stasimon) - « C’était il y a dix jours à peine peut-être »
  • Scène 10 - « Au début, ce que l’on croit »
  • Scène 1 de la 2e partie « Et plus tard, vers la fin de la journée »
  • Épilogue - « Après, ce que je fais, je pars »

Vous l'aurez compris : que Jean-Luc Lagarce ait puisé dans la tragédie grecque l'architecture qui sous-tend sa pièce a au moins deux effets : ce modèle éprouvé, remarquable de symétrie, donne à l'œuvre une forme équilibrée (alors même que l'équilibre de la famille, lui, est introuvable) ; mais surtout, ce choix met Louis dans une position très originale, en commentateur de sa propre histoire. Tout le reste est peut-être donné à voir par le prisme de son récit (voir le propos de Jean-Charles Mouveaux ci-dessous) ; il est comme un metteur en scène. Enfin, cette position de commentateur, de Coryphée, témoigne aussi de l'irréductible distance entre lui et les siens.


Quel peut être ce hors-temps des monologues de Louis ?

Je vous invite à réfléchir à cette question et formuler, pour vous-même, une réponse que vous pourrez justifier à l’oral.

Je cite ici Jean-Charles Mouveaux, qui a mis en scène la pièce au Théâtre de l’épée de bois en février 2023 :

“Sommes-nous dans la réminiscence, dans l’espoir, l’envie ou le fantasme de son retour ? Il y a ici une vision quasi cinématographique (une proposition d’angle de caméra, de montage) qui continue à m’interroger et me fasciner.”

  • Louis parle-t-il depuis la mort comme le suggère l’épilogue (« Je meurs quelques mois plus tard ») ?
  • Est-ce une rêverie, des pensées qui sont les siennes, au moment où il retrouve les siens ?
  • On peut se demander si ces monologues sont ces « éclaircies » qui étaient au cœur du titre précédent et non retenu par Lagarce in fine : Quelques éclaircies (je vous renvoie au journal à la fin de l’édition des Solitaires intempestifs, pour ceux qui l’ont).
  • Cette construction ménage en tout cas des temps au cours desquels, en s’affranchissant de toute esthétique de la vraisemblance (dans laquelle tout est réuni pour que le spectateur croie ce qu’il voit), Louis parle, se parle à lui-même (le monologue en lui-même est un artifice théâtral que l’on accepte par convention), nous parle, sans que les autres personnages puissent l’entendre. Le spectateur, vous l’avez très bien dit en cours, entre donc dans la pensée de Louis ; il en sait plus que les autres membres de la famille sur sa conduite ; il peut confronter ce que dit Louis en famille et ce qu’il dit en son for intérieur.

Lecture rapprochée du texte, pour le cœur de l’explication

Les mouvements de notre extrait

Délimitations : de “Je me suis éveillé, calmement, paisible”, à la fin.

Je vous propose d’expliquer l’extrait en en épousant la progression, qui peut se décliner en trois temps.

En 1A, nous avons distingué :
  • le récit d’un réveil, occasion d’un bilan de Louis sur ses relations avec les autres ;
  • un second mouvement du texte, dans lequel le propos acquiert une portée générale, universelle : Louis serait condamné au rejet ;
  • une conclusion : Louis aurait fait, ce matin-là en se réveillant, et dans ce monologue en y revenant, le deuil de lui-même, mort dans le cœur des autres (je reprends cette très belle formule de votre camarade).


En 1B, nous avons distingué :
  • le récit d’un réveil serein, au cours duquel est survenue une « pensée étrange et claire » sur l’abandon vécu par Louis ;
  • de nouveau, le récit de ce réveil, mais avec une insistance sur la confusion, et des explications sur l’abandon subi par Louis ;
  • une conclusion : Louis a mis au clair une idée désormais « indestructible » sur les causes de l’abandon dont il s’est senti victime.


Je reviens sur vos lectures de la composition du texte :

Je livre ici beaucoup de détails : trop pour tout dire à l’oral, lorsque vous précisez les mouvements de l’extrait. Mais je le fais dans le but de vous rendre claire cette composition.

1. Du début de l’extrait à “je demande l’abandon”, Louis raconte son réveil et la survenue d’une “pensée étrange et claire”, comme une prise de conscience. Son propos s’élabore avec difficulté, comme en témoigne son temps d’arrêt (« je ne sais si je pourrai bien la dire »). Après l’interruption, le propos progresse par reprises, corrections, répétitions et énumérations. Il raconte avoir progressivement compris qu’il a toujours poussé autrui à l’abandonner. Mais ce propos demeure en suspens.

2. De “c’était cette impression” à “c’est m’aimer plus encore”, le discours de Louis reprend comme en bégayant : il revient au réveil et à l’émergence de ce qu’il appelle désormais une “impression”. Il reprend le récit au début, en évoquant cette sortie du sommeil à nouveau, avant de développer, d’expliciter sa réflexion sur l’abandon auquel il pousse les autres et que cela a toujours fait souffrir les autres. Un point final clôt une très longue phrase commencée avant même l’extrait que je vous ai proposé.

3. Enfin, Louis conclut le récit de sa découverte de façon bouleversante. Il achève son propos en deux phrases et en deux temps (ponctués par deux points finaux), temps que matérialisent deux ultimes sections dans la scène. Bancale, cette conclusion montre qu’il est aussi aussi difficile pour Louis de finir que de commencer. Formant une boucle avec le tout début (avec un retour sur le réveil), elle reformule et résume de façon abrupte, mais ajustée, cette perpétuelle et lâche demande d’abandon, et le regard que pose désormais Louis sur son départ : la souffrance de ses proches a toujours été plus aiguë que la sienne.


Premier mouvement : Louis fait le récit hésitant de son réveil et de sa prise de conscience : il a toujours recherché l’abandon.

L’ESSENTIEL

  • Soyez en particulier attentifs à l’effet de retardement, qui diffère l’explicitation de la pensée venue un matin au réveil à Louis : observez la construction de la phrase (les répétitions, la juxtaposition, les phrases en expansion, les commentaires - “(ce que je veux dire)”) ; arrêtez-vous pour évoquer les blancs autour de la phrase qui énonce le trouble et les doutes de Louis.
  • Vous pourrez d’ailleurs commenter le décalage entre la pensée “étrange et claire” dont on ne sait encore rien, et le mystère qui accompagne le récit de cette prise de conscience. C’est clair pour Louis, mais pas pour le spectateur !
  • Vous serez sans doute vigilant face aux phénomènes de corrections dans l’énumération qui concerne parents et proches. Attention je parle bien de corrections et de reprises, pas d'épanorthose, ce qui n'est pas la même chose. Ne vous laissez pas influencer par les marchands d'épanorthoses qui pullulent sur internet. (L’épanorthose est une correction explicite : non seulement le propos est rectifié, mais l’on insiste sur cette rectification, par exemple en disant : je voulais dire que…).
  • Le motif de l’abandon demandé est à commenter, pour sa position (à la fin de ce mouvement) et sa dimension paradoxale.

POUR AFFINER VOTRE LECTURE

  • Pourquoi selon vous le personnage insiste-t-il sur son état avec l’adverbe “calmement” et l’adjectif “paisible” ?
  • Jean-Luc Lagarce a envisagé, un temps, d’appeler sa pièce Quelques éclaircies. Peut-on selon vous parler d’une « éclaircie » pour Louis, pour ce réveil-là ?
  • Comment interprétez-vous l’isolement de cette phrase, séparée du reste du texte par des blancs : « je ne sais pas si je pourrai bien la dire » ? Vous pouvez vous attarder aussi avec profit sur la répétition.
  • Que peut-on dire de l’expression “cette pensée étrange et claire” ?
  • Que peuvent signifier les répétitions ?
  • Et l’énumération ? Sur quoi insiste-t-elle ?
  • Pour le mot parents, pensez aux raisons qui peuvent amener Louis à le répéter. Vous pouvez réfléchir à la façon dont Jean-Luc Lagarce théorise, dans sa pièce Le Pays lointain (pièce, je l’ai dit, qui reprend largement Juste la fin du monde), l’idée selon laquelle chacun a deux familles : celle au sein de laquelle on naît, et ce que le dramaturge appelle la « famille choisie ».
  • Comment les personnages personnages de la famille sont-ils mentionnés ? Est-ce par leur nom ?
  • Que pensez-vous du commentaire à propos du père ?
  • Comment le texte insiste-t-il sur le regard des autres ? Peut-on même penser au regard… du spectateur ?
  • Que dire du passage du passé composé (“je me suis éveillé”) au passé simple (ceux qui s’approchèrent de moi”) ?
  • Que pouvez-vous dire de la correction qu’opère Louis en passant alternativement du présent au passé simple (“ceux que j’approche…”) ?
  • Que peuvent suggérer les guillemets dans l’expression « au bout du compte » ? Est-ce une prise de distance du personnage par rapport à une expression toute faite, ou qu’il n’a pas l’habitude d’employer, lui ? Est-ce une manière de mettre la formule en relief, en une scène qui se voudrait une récapitulation de son existence ? D’autres interprétations sont possibles sans doute.
  • Lagarce use là encore d’un effet de retardement : comment ?
  • Je vous invite à observer l’élargissement opéré par le texte quant l’entourage de Louis : mes parents, tout le monde, on.
  • Comment Louis explique-t-il qu’on l’abandonne ? Pensez à souligner le paradoxe et la façon dont le texte le met en relief.

Second mouvement : Louis reprend son récit, en repartant du réveil, et explicite ce qu’a été sa prise de conscience, en développant le motif de l’abandon.

L’ESSENTIEL

  • À partir de “c’était cette impression”, vous pouvez vous attacher à la reprise et au tressage des motifs : celui du réveil (le jour de la prise de conscience), celui de l’abandon recherché (ce dont Louis a pris conscience), et celui de l’explication qu’il tente de fournir (notez l’importance des circonstancielles de cause, en “parce que”).
  • J’essaierais de formuler un commentaire aussi sur le passage de la généralité (pronom “on”, présent de vérité générale), comme si Louis énonçait des lois qui lui sont propres, à ce qui est effectivement arrivé à lui et à ses proches (pronom “ils”, recours au passé simple).
  • Pensez à montrer que Louis, ici, montre qu’il porte en lui-même sa propre tragédie (indépendante de celle qui concerne sa mort à venir). C’est important, car cette scène contribue, nous l’avons vu, à déplacer l’enjeu de la pièce.
  • ”(…) ils veulent comprendre que me laisser en paix (…) c’est m’aimer plus encore” : cette formule avec la construction “vouloir comprendre” est difficile à interpréter : surtout, ne passez pas à côté. Essayez de dire comment vous lui donnez sens. Cela veut-il dire : ils veulent accepter, ils font l’effort de comprendre ? se convaincre ? ils essaient de comprendre Louis ? Ou bien est-ce lui qui tente de saisir et de satisfaire leur attente (vouloir comprendre… qui il est) ? Pensez en tout cas à ce paradoxe : consentir à abandonner Louis, qui le demande, ce serait une preuve d’amour - c’est en tout cas ce qu’il raconte avoir découvert.

POUR AFFINER VOTRE LECTURE

  • la « pensée étrange et claire » est devenue « cette impression » : comment interpréter cette reformulation ?
  • Comment cette section en particulier suggère-t-elle la difficulté de se dire ? Quel rôle joue la phrase incidente (entre tirets : “- un instant, …”) ?
  • Pourquoi employer le passé simple ? Quel rôle l’adverbe “toujours” joue-t-il ?
  • Quelle image de sa solitude Louis donne-t-il ici ? Quel rapport peut-on faire avec sa place dans la pièce, voire à la place de ses monologues dans l’œuvre (je vous invite à cette réflexion : ce peut être un pas de côté intéressant au cours de l’oral, mais aussi bien, vous pouvez réserver cela à l’ouverture en conclusion) ?
  • Comment se dit le caractère fatal, tragique, obligatoire, du renoncement à Louis ? Comment interpréter le verbe falloir ? Serait-ce nécessaire ? Pour qui ? Plus juste ? Moins douloureux ?

  • Comment dire le saut de ligne à voix haute ? Pourquoi ce saut de ligne avant “et on renonce…” ?
  • Je vous invite à observer comme s’opère ici un mouvement inverse de l’élargissement que nous avions vu précédemment (et qui allait de la famille à « on ») ; regardez aussi les temps employés en alternance, et interprétez cette alternance.
  • Pourquoi isoler sur une ligne le pronom « tous » ?
  • En quoi cet extrait de la scène nous invite-t-il à construire une nouvelle représentation du personnage, dont nous croyions qu’il était parti, qu’il était celui qui s’était éloigné ?
  • Comment interprétez-vous l’étrange expression initiée par le verbe vouloir (“ils veulent comprendre”) ? De quoi cela témoigne-t-il ?

Troisième et dernier mouvement : Louis conclut le récit de sa prise de conscience en deux phrases.

L’ESSENTIEL

  • La prise de conscience trouve enfin une formulation achevée, en deux phrases quasi équivalentes en longueur, et plus brèves que ce qui précède, après un récit hésitant.
  • Je m’appuierais sur l’expression qui remplace et surtout explicite la “pensée étrange et claire” du début (et je montrerais le changement survenu), sur le passé simple, sur la prise de conscience elle-même révélée par la complétive (fin de la section 5 : “que cette absence d’amour (…) les autres que moi”).
  • Montrez que cette phrase est là encore en expansion (cf. les relatives : “dont je me plains (…) et qui toujours…”, la circonstancielle : “sans que…”), ce qui permet le retardement du groupe verbal (“fit toujours plus souffrir…”).
  • Dans la dernière phrase, relevez de nouveau le rôle du passé simple, qui permet l’expression d’une prise de conscience achevée, définitive.
  • Vous observerez aussi la cascade d’adjectifs (la polysyndète, c’est-à-dire la multiplication des conjonctions de coordination, produit un effet de mise en relief).
  • Enfin, pensez à commenter la révélation qui est parvenue à Louis : “on m’aimait déjà vivant comme on voudrait m’aimer mort” (attention au conditionnel, voir ci-dessous). Comment interpréter cela ? Est-ce la preuve du plus grand des amours que d’aimer Louis comme s’il était mort (parce que ce serait avoir consenti à ce qu’il s’éloigne, à répondre à sa demande d’abandon et à en porter le poids) ? Est-ce l’expression de la vraie tragédie de Louis : il serait déjà mort aux yeux des siens, parce qu’il l’aurait recherché ? Est-ce une façon d’accepter, de son vivant, le deuil de sa présence ? Est-ce l’explication de cette incommunicabilité familiale (voir le dernier complément circonstanciel) ?

POUR AFFINER VOTRE LECTURE

Première phrase (l’insistance sur la prise de conscience de Louis, et le prolongement de celle-ci jusqu’à une réflexion sur la souffrance)
  • Quel rôle le passé simple joue-t-il ?
  • Je vous invite à observer l’effet de retardement. Montrez comment il fonctionne et interprétez-le : cette pensée met-elle du temps à s’éclaircir ? Est-elle difficile à énoncer sur un plan moral ?
  • Que Louis réalise-t-il ?

Seconde et dernière phrase (la recherche d’une formule juste, pour terminer)
  • Que suggère le fait que Louis ait besoin d’une deuxième phrase pour conclure ce récit ?
  • Montrez comment cette dernière phrase boucle la scène sur elle-même.
  • Comment Louis reformule-t-il l’expression « cette unique et infime raison », devenue « cette pensée étrange et claire » ? Observez l’accumulation de coordinations (polysyndète, accumulation de coordinations), dites-en l’effet.
  • Commentez la formule emblématique de toute cette scène : « on m’aimait déjà vivant comme on voudrait m’aimer mort / sans pouvoir et savoir jamais rien me dire ». (Attention : le conditionnel est l’équivalent d’un futur dans ce récit au passé : “on m’aime déjà vivant comme on voudra m’aimer mort”, aurait dit Louis au présent).
  • In fine, la mort prochaine de Louis est-elle la seule et même la première motivation de son retour ? Quel nouvel enjeu est apparu avec cette scène d’introspection et de révélation ?
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