Les personnages de Molière, des “types” ? - travail à conserver dans votre classeur
Nous avons longuement évoqué Alceste et Philinte, personnages très polarisés, aux positions antithétiques s’agissant de la vie sociale.
Vu ce que sont ces personnages, vu ce qu’est leur caractère, mais aussi compte tenu de la réflexion qu’ils nous ont permis de construire, pensez-vous que l’on puisse dire d’eux que ce sont des “types” ? Plus largement, considérez-vous, avec ces exemples, mais aussi avec ceux d’Harpagon, Arnolphe et Agnès, que les personnages de Molière sont de purs types, correspondant à des emplois, ou bien qu’ils dépassent ce cadre ?
Réflexion sur le théâtre de Molière - travail à rendre vendredi 12.
Modification faite, les exercices ci-dessous sont maintenant prêts à être réalisés.
Choisissez un exercice parmi les trois proposés ci-dessous ; rédigez votre réponse. Indiquez en haut de votre devoir la lettre de l’exercice retenu.
Votre réponse correspondra à une longueur d’une demi-page à une page (plus probablement une page. Vous laisserez un espace d’une demi-page pour l’appréciation et remettrez une copie manuscrite.
Ex. A
Alceste est amoureux de Célimène, une « coquette » qui reçoit beaucoup et souvent dans son salon. Je vous invite à relire l’Acte I, scène 1 du Misanthrope et le moment où elle est évoquée, à partir du vers 205. Pourquoi Molière a-t-il choisi qu’Alceste soit amoureux de cette femme selon vous ? En d’autres termes, qu’est-ce que cet amour apporte au personnage d’Alceste ?
Fondez votre réponse sur au moins deux passages précis de la scène 1 (ou d’autres si vous lisez la pièce).
Ex. B
Grâce à quoi, selon vous, les pièces de Molière parlent-elles à la fois à ses contemporains… et à nous, plus de trois siècles après leur création ? Fondez votre réponse sur au moins deux exemples précis empruntés aux comédies que nous avons étudiées par extraits.
Ex. C
À votre avis, est-il intéressant de mêler le tragique et le comique au théâtre, même dans une comédie ? Pourquoi ? Appuyez-vous sur au moins deux exemples empruntés aux comédies de Molière sur lesquelles nous avons travaillé en classe ou que vous êtes en train de lire dans le cadre de notre cours.
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