Voici quelques conseils et pistes de travail.

Que le mot examen ne vous inhibe pas : il s’agit bien sûr de vous faire vivre une semaine d’épreuves pour vous entraîner en vue du Baccalauréat. Mais que ce terme vous stimule : une bonne préparation suppose idéalement au moins un véritable retour sur votre précédent DST, méthodologie à l’appui, et un entraînement complet, dans les temps de l’épreuve (4h).


Le sujet

Il portera :

  • sur le Classicisme, la comédie et la tragédie au XVIIe s. ;
  • sur l’argumentation d’une façon plus large, et bien sûr sur le siècle des Lumières.

J’ai choisi de ne pas vous donner de textes sur la question que nous avons étudiée (la façon dont les textes littéraires contribuaient à désacraliser le pouvoir, du XVIIe au XVIIIe siècle). Vous travaillerez sur un autre thème. Néanmoins, le travail réalisé en cours et chez vous doit vous permettre de réussir.

Le sujet comprendra :

  • un corpus de trois textes,
  • un sujet de dissertation,
  • deux sujets de commentaires littéraires.

Vous devrez choisir entre la dissertation et le commentaire. Dans le premier cas, on vous demandera pour vos exemples de vous appuyer sur les lectures faites en cours, les lectures recommandées et faites à la maison, ainsi que sur les textes du corpus et plus largement vos lectures strictement personnelles.


Ce qu’on attend

À ce stade de l’année, vous devez être capables :

  • d’une lecture personnelle qui aille d’une parfaite compréhension littérale des œuvres (pour ce qui est de l’explicite, donc) à une interprétation la plus fine possible (pour ce qui est de l’implicite) ;
  • de composer des devoirs de façon claire, construite, progressive, en respectant par ailleurs les conventions de mise en pages rappelées depuis le début de l’année, et en vous appliquant à introduire comme à conclure vos devoirs étape par étape ;
  • de proposer une expression correcte, claire et fluide.

Comment travailler

  • Relisez activement les textes lus et étudiés ensemble.

Relire activement signifie se donner chance d’être touché à nouveau par tel texte, par tel vers, telle morale d’une fable, telle ingéniosité d’un discours des Lumières ou d’une lettre persane, et prendre quelques notes, de façon synthétique, sur le texte en question, pour se l’approprier pleinement : qu’est-ce que c’est ? (“L’article Torture est un article du Dictionnaire philosophique portatif de Voltaire) ; qu’est-ce que ça dit ? (Voltaire évoque la torture en son temps, la décrit, en montre le fonctionnement) ; quelle est la portée du texte ? (la satire de ceux qui torturent, la légèreté de l’ironie qui irrigue la saynète de la femme du magistrat, l’implacable phrase finale sur la défaite de la société du XVIIIe siècle : tout cela contribue à dénoncer vigoureusement et efficacement la torture).

  • Faites également une synthèse de chacune de vos lectures récentes (conte philosophique de Voltaire, roman du XXe siècle, autres lectures). On ne vous demande pas de tout connaître, mais de construire votre bibliothèque et de savoir la mobiliser (en dissertation, pour des exemples, une ouverture, en commentaire, pour une ouverture là encore en fin de conclusion).
  • En complément ou plutôt en parallèle de vos entraînements (voir ci-dessous), reprenez, avec vos dernières copies en main, les segments perfectibles et que j’ai commentés comme tels dans la marge ; aidez-vous des fiches méthodologiques proposées ci-dessous.
  • Entraînez-vous. Faites si possible un entraînement complet, dans le temps imparti, pour vous mettre en condition, connaître vos temps de passage. Réalisez aussi des micro-entraînements, sur un sujet de dissertation ou de commentaire (analyse du sujet ou du texte, introduction, ou rédaction d’une sous-partie). Je vous propose par exemple un sujet donné l’an passé, à télécharger ci-dessous.
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